Badouzienne 116

Le technicien Pascal m’a téléphoné hier. La culture d’urine est négative. Pas de bactérie. Pas besoin d’antibiotique, mais peut-être qu’une nourriture qui incite l’animal à uriner davantage serait indiquée.
– La vétérinaire qui s’est occupée de Mia, Docteure Martin, sera enchantée d’apprendre que sa patiente n’est pas malade, finalement, a-t-il ajouté.

Je n’ai même pas sursauté au mot « patiente ». Je me suis contentée de me dire que c’était la réalité d’aujourd’hui. À mon âge, on se tient plus volontiers en bordure du chemin et on observe la caravane qui passe. Il n’y a pas longtemps, j’aurais voulu être dedans. Je n’abdique pas, mais je m’adapte. Mia fait la même chose. Elle sort encore, mais plutôt que d’explorer les alentours et de revenir à la maison la fourrure agrémentée de brins de foin séché, elle s’étend dans le paillis derrière les Rudbeckies !

Cela me fait penser à un extrait de mon Tome IV dans lequel je relate une démarche que j’ai eu à faire pour annuler un double paiement sur la plateforme JustEat. Dans le premier texte à ce sujet, je me scandalise un peu d’avoir à me dépatouiller auprès de divers interlocuteurs pour régler mon problème. Dans le deuxième texte, je suis contente d’avoir tout réglé agréablement avec Jessica, en formule clavardage. Dans le premier texte, où je me positionne comme étant rébarbative aux technologies, je me suis sentie vieille. Dans le deuxième texte, où j’opte pour ne pas être, comme je le dis, « sur le frein », je me suis sentie jeune. En fin de compte, ou « dans le fond », l’enjeu est toujours le même : se prêter au jeu, ou ne pas s’y prêter.

– Maintenant, Mme Longpré, pour ce qui est de la raison qui pourrait expliquer l’infection urinaire, il pourrait s’agir d’un choc émotif.
– Vous êtes bien gentil de prendre la peine de me contacter un samedi, me suis-je empressée de répondre.
Je n’ai pas eu envie d’aborder au téléphone la question d’un tel choc. Je préférais, assise à la fenêtre d’un wagon de la caravane, seule ou avec Denauzier, y réfléchir tranquille. Nous ne voyons qu’une possibilité : nos absences répétées pendant lesquelles Chatonne se sent abandonnée ? Nous ne nous absentons pas si longtemps, entre quatre et sept jours, et j’essaie de trouver des âmes charitables qui séjournent à la maison pour garder Mia, mais l’absence n’en est peut-être pas moins difficile ?

Je traverse un temps mort de créativité. Nous attendons les tiges de métal pour poursuivre l’installation des pancartes sur le terrain. J’ai entamé hier la lecture de Faites de beaux rêves que j’ai lu il y a longtemps, mais cela ne m’a pas tellement plu. Il faudrait que je relise aussi les deux Modiano pour mieux cerner les thèmes qu’il exploite. Pour l’instant, j’ai retenu les zones neutres, les fantômes du passé, les contrats d’écriture technique, ou publicitaire, ou alimentaire…

Je tombe en terminant sur cette conversation –soutenue par une fonction phatique fort sollicitée !– de Patrick Modiano avec je ne sais quelle journaliste de France Inter et j’en retiens une petite phrase, en lien avec mon texte d’aujourd’hui sur l’âge, la vieillesse : « Le passé devient intemporel à un moment donné. » La fin de l’entrevue est intéressante alors que nous venons de vivre, à travers l’observation de l’éclipse, un phénomène lié à l’univers, aux planètes…

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Badouzienne 115

Amas de pancartes

Aujourd’hui, Chatonne semble aller mieux. Je ne sais pas si son état de santé y est pour quelque chose, mais cette nuit j’ai vomi. Denauzier nous avait préparé pour souper des pâtes fraîches au pesto qui, comme on dit, n’ont pas passé. Je me rappelle encore qu’un homme m’ait raconté, alors que je séjournais à Terre-Neuve pendant l’été dans les années quatre-vingt, qu’il avait décidé de ne plus s’attacher à un animal, pour avoir été trop affecté par la perte de son Berger allemand.

– Dans le fond, ai-je dit à mon mari à peine étions-nous sortis de la clinique, la première imprégnée de l’expression fétiche du personnel, j’aurais préféré ne pas vivre avec Chatonne toutes ces années. J’en ai marre qu’on me rappelle que Mia est vieille, que ça commence souvent par les reins, qu’elle a beaucoup perdu de sa vivacité… Et je n’aime pas que sa mort soit une manière de préparation à la mienne. Pourquoi nos animaux de compagnie ne vivent-ils pas, comme nous, au moins jusqu’à soixante ans ?
– La vie est ainsi faite, chérie. Les départs en font partie.
– Il est préférable de ne s’attacher à rien, ai-je poursuivi comme une enfant butée.
– Tu as raison.
– La seule façon de souffrir moins est de nous procurer un autre chaton, ai-je ajouté, consciente que j’exprimais l’exact contraire de ma déclaration précédente.
– C’est hors de question, a répondu mon mari, même s’il savait qu’il n’était pas nécessaire de répondre.

J’ai beaucoup de chemin à parcourir avant d’être capable de ne pas perdre pied à l’idée de la fin, fût-ce la mienne, celle de mes proches, celle de Mia. Cela m’amène à penser que, le temps d’y arriver, je vais mourir vieille ! Encore une fois, je me compare. Comment font-ils, ces gens autour de moi, pour ne pas ressentir un vertige face au départ ultime ? Le détachement et l’acceptation apparemment naturels des autres me fascine. Qu’est-ce qu’il y a de particulier chez moi qui m’empêche d’atteindre une même attitude zen ?

Pour faciliter la poursuite de l’écriture de ce texte, je vais changer de sujet et revenir à mes pancartes. Je n’ai pas encore mentionné qu’elles sont en partie recouvertes de vernis à ongles, provenant de la collection d’Emmanuelle. Autrement dit, ma fille a décidé qu’elle mettait fin à son attrait pour les ongles colorés et, plutôt que de perdre pied face à ce constat implacable, elle s’est contentée de m’apporter ses flacons, sachant que je prendrais plaisir à les utiliser, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien.

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Badouzienne 114

Mince ! Chatonne est malade. Nous avons découvert qu’il y a du sang dans ses urines. À la première clinique vétérinaire où j’ai téléphoné ce midi, on m’a dit d’essayer d’obtenir un rendez-vous demain matin, en téléphonant à huit heures pour obtenir une consultation la journée même. Ça ne me tentait pas de procéder de cette façon. J’ai téléphoné à une autre clinique. Il était possible d’y amener Mia pour qu’elle soit vue par une vétérinaire entre deux chirurgies. Nous avons mangé un restant de soupe et un restant de salade et nous sommes partis avec Mia qui, pour une rare fois, s’est laissé sagement déposer dans sa cage.
– Dans le fond, nous a dit le technicien à peine avait-il ouvert la porte du bureau de consultation, sans même nous saluer, votre chatte est constipée ?
Denauzier et moi nous sommes regardés.
– Non, elle n’est pas constipée, il y avait des selles, plutôt sèches, dans sa litière ce matin, ai-je répondu.
– D’après le rapport que je lis de votre entretien avec notre réceptionniste, elle aurait des points blancs dans ses selles, dans le fond ?
– Non, pas de points blancs non plus.
– Dans le fond, nous allons l’ausculter et procéder à une analyse d’urine. Nous aurons les résultats dans trois jours.
– Parfait, avons-nous répondu d’une seule voix en quittant le bureau pour nous présenter au comptoir des réceptionnistes –qui sont aussi caissières.
– Dans le fond, nous a dit l’une des deux caissières, vous êtes venus pour une consultation ?
– Exact.
– Avec les prélèvements, la seringue et le liquide à administrer, les palpations et l’échographie, on arrive à un total de 455$.
C’est Denauzier qui a payé. Il a mis la main dans le fond de sa poche.


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Badouzienne 113

Je suis Ouzette.

En ce début de 66e année, maintenant que j’ai 65 ans bien sonnés, voici l’état d’avancement de mes chantiers. Ils se mériteront bien, j’imagine, à un moment ou un autre, quelques textes sur mon blogue dans les douze mois à venir.

Je commence par le chantier des pancartes. Il est le résultat d’un travail d’équipe. D’abord, Denauzier nous a trouvé des pancartes de signalisation routière chez un ferblantier. Le mot ferblantier nous détourne peut-être de ceux qu’a employés mon mari, à savoir une cour à scrap. J’aurais pu écrire, il est vrai, une cour à ferraille. J’ai toujours un peu de scrupule à me détourner de l’utilisation du mot juste en français, encore qu’ici ferblantier ne soit pas très juste. Ferrailleur le serait davantage.

Il a fallu, toujours avec mon mari, scier ces pancartes en deux pour obtenir un format adapté à celui des plates-bandes. Le projet trouve en effet son application dehors, un peu partout sur le terrain, particulièrement là où mes mains ont transformé l’espace –haies, bordures diverses, plates-bandes.

Mon frère les pattes m’a donné un gallon d’apprêt conçu pour le métal et résistant aux intempéries de miss Météo. Il a fallu en appliquer deux couches. J’ai retrouvé pour ma part dans mon atelier un contenant de peinture extérieure de couleur gris/bleu. Deux autres couches.

Denauzier, encore, a acheté chez le soudeur du village des tiges de métal sur lesquelles il a vissé les pancartes à l’aide de rivets. Seulement quinze tiges étaient disponibles. Nous en attendons une quinzaine d’autres qu’a commandées ledit soudeur. Les tiges ont été peintes par mon mari de couleur marine, une couleur qui est souvent utilisée dans le domaine de l’aviation. Une couleur, je trouve, qui donne du panache, de la classe.

Actuellement, et me voici toujours comptant, il y a douze pancartes dehors. Je mentionne en passant que nous les avons plantées, mon mari et moi, à l’aide d’une masse qui semble avoir atteint sa fin de vie car des morceaux se détachaient d’eux-mêmes sous le choc –somme toute léger– des coups.

Ces pancartes fournissent quelles indications, me demanderez-vous ? Elles portent fièrement, joliment, les prénoms des gens de nos familles, celle de Denauzier et la mienne. Pas les prénoms tels quels, bien entendu, mais déformés pour que le message soit un peu brouillé. Au premier niveau de la généalogie, on retrouve les prénoms des frères et soeur de mon mari, et de mes frères et soeur. Les prénoms des compagnes et compagnons s’ajoutent à l’ensemble. Le deuxième niveau de ma collection regroupe les prénoms des enfants de Denauzier, il en a quatre, et le prénom de ma seule et unique Chouchou. Idem pour les compagnons et compagnes. Le troisième niveau est celui de nos petits-enfants, en lien direct et naturel pour ce qui est de mon mari, en lien dit « par alliance » en ce qui me concerne.

Je donne un exemple avec moi-même pour ce qui est du brouillage des pistes –ou de la transformation des prénoms. Quand j’étais jeune, mon père m’a surnommée Bouzette parce que je pleurais et boudais souvent. Au lieu de Lynda, on aurait donc pu trouver Bouzette sur la pancarte qui m’est consacrée. J’avoue que ce n’est pas génial en brouillage de piste parce que c’est trop facile. Or, et j’ai omis de préciser cet aspect, les prénoms ou surnoms sur les pancartes doivent commencer par chacune des lettres de l’alphabet. Dans cette perspective, certaines lettres sont moins faciles à honorer. Celles commençant par O, Q, X, Y, Z, notamment. Alors, je me suis transformée en Ouzette pour les besoins de la cause. Et j’en ai fait autant de mon mari, j’ai effectué un retranchement qui nous amène à Nauzier.

Je continuerai demain. Il y a beaucoup à écrire à propos des pancartes !

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Badouzienne 112

Le jeu des interprétations multiples. Bibi n’a pas tellement aimé lire Jane alors que j’ai dévoré son journal. Je me suis sentie solidaire de l’appréciation mitigée de Jane envers sa propre personne. Solidaire aussi de l’exercice qui consiste à coucher sur papier une partie de soi, pour en révéler la part de lumière les jours que ça bien et la part d’ombre les jours que ça va moins bien.

Bibi a été heurtée par la toxicité de la relation Serge/Jane, par sa haute teneur en alcool, par les beuveries incessantes dans les bars jusqu’aux petites heures du matin. La drague de Serge, aussi, j’imagine. Les comportements machistes qui avaient cours à l’époque. Et ces autres aspects que je ne peux nommer, parce que je ne les connais pas, de la vie de stars hyper médiatisée.

Bibi n’a pas retenu que le mot le plus souvent utilisé par Jane est « rigoler ». Elle a surtout retenu, m’a-t-elle dit, le peu d’estime que Jane entretenait envers elle-même. J’ai eu envie de lui répondre que lorsqu’on est hypersensible, comme je pense que Jane l’était, on apprend à vivre avec des évaluations plus ou moins élogieuses de soi parce qu’il survient toujours un coup, une parole, un geste, qui vient nous assommer. Nous trouvant assommé, on surnage péniblement jusqu’à la surface de l’eau, en espérant que le coup suivant ne surviendra pas trop tôt. Il n’y a rien de bien glorieux là-dedans. J’ai aussi voulu ajouter que malgré les faiblesses qu’elle se sait porter, Jane ne s’est pas empêchée de surmonter toutes sortes de défis. Elle ne s’est pas contentée de se tenir en retrait, comme on peut être tenté de le faire quand on se sent trop tarte.

L’autre aspect qui m’a incitée à aimer ma lecture des Munkey Diaries, c’est la proximité des parents de Jane. Jane a besoin de partager des événements avec son père et sa mère, son frère et sa soeur, pour se sentir pleinement heureuse. Le clan Birkin est soudé et joyeux. Je pense ici, écrivant la phrase précédente, au film que nous avons vu hier soir, Denauzier et moi, Au revoir le bonheur, de Ken Scott. Patrice Robitaille, en tant que l’un des quatre frères qui joue le personnage d’un écrivain, exprime lui aussi que ce qu’il y a de plus important, dans la vie, au-delà du succès et de l’argent, c’est la famille, c’est le clan. Mais que pour y évoluer sereinement, il est important de savoir prendre sa place. Cette remarque m’a laissée songeuse, en ce jour qui me voit entrer dans ma 66e année…

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Badouzienne 111

Tiens, un titre tricéphale.

Je n’aborderai pas aujourd’hui le thème des plates-bandes car elles sont en train de se faire couvrir de neige. Cette contrariété météorologique va peut-être me faire passer d’une prévision de quinze jours de jardinage en avril à seulement onze ?

J’ai supprimé les paragraphes qui ont noirci bien brièvement la Badouzienne 110, hier, parce que je ne maîtrise pas assez bien l’art de la critique littéraire. Les éléments avec lesquels je me suis débattue vainement sont les suivants.

1) Au cours de ma lecture des Oeuvres complètes de Jacques Poulin, je suis tombée sur un passage qui décrit l’univers romanesque de Patrick Modiano. 1.1) Je devrais préciser de quel roman il s’agit, au sein des Oeuvres complètes, mais je ne m’en rappelle plus. Je peux dire, au mieux, qu’il s’agit d’un roman qui apparaît dans la deuxième moitié de la brique. 1.2 ) Je n’ai pas fini la lecture de la brique. 1.3) Je n’avais encore jamais lu Patrick Modiano. 1.4) Je pensais avoir abordé sur mon blogue ce clin d’oeil de Poulin aux romans de Modiano, mais ce ne semble pas être le cas.

2) Dans une simple remarque en passant, Poulin exprime que Modiano est l’auteur des souvenirs imprécis, des évocations incomplètes, des rencontres improbables, des dialogues sans mots. 2.1) Ces éléments créent l’effet d’un mirage : plus on pense s’approcher de ce dont il est vaguement question, plus on s’en éloigne. 2.2) Plus on aspire, par habitude, à se représenter concrètement une image esquissée, plus on se rend compte qu’elle nous échappe. 2.3) Le « nous » de la phrase précédente désigne aussi bien, dans ma compréhension des choses, l’ensemble des lecteurs que l’auteur lui-même. 2.4) Si tel est le cas, Poulin et Modiano ont en commun de ne pas vouloir contrôler les événements, les rencontres, les personnages, ils préfèrent se laisser porter au gré du vent. 2.5) Devant une telle volonté de ne pas laisser de trace, j’interprète qu’il est vain de thésauriser, de miser sur le matériel. 2.6) Je retiens plutôt un message philosophique, ou spirituel, qui m’invite à miser sur l’élévation de ma personne, selon l’idée que, sur la terre, nous ne faisons que passer. 2.7) S’améliorer plutôt qu’acheter ?

Je m’en suis mieux sortie aujourd’hui, je ne sais pas si mon système de numérotation y est pour quelque chose.

J’ai lu d’une presque traite, car il s’agit d’une plaquette, le roman Chien de printemps, de Modiano, donc, que m’a donné Bibi. Un narrateur assez discret croise la route d’un photographe qui est à la veille de quitter la ville, Paris, pour un ailleurs mexicain. Ce jeune homme narrateur regroupe et classe pendant qu’il en est encore temps les photos qui se sont accumulées au fil des ans. Le photographe est le premier à ne pas s’y intéresser, témoignant ainsi, à mon avis, d’un profond détachement quant à l’idée de laisser quelque chose de soi en héritage aux générations suivantes.

Le roman que j’ai commencé hier, Dans le café de la jeunesse perdue, me laisse un peu perplexe pour le moment. Je me demande s’il ne s’agit pas d’un texte qui multiplie les points de vue sur les mêmes événements. L’histoire se situe dans un café, le Condé, toujours à Paris. Au premier chapitre, un narrateur, encore une fois discret, observe les gens du café. Je suis rendue au deuxième chapitre, alors je m’arrête là et j’y reviendrai.

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Badouzienne 110

Hier 2 avril j’ai entamé le grand ménage du terrain sous les caresses du soleil. Pour démarrer la saison en douceur, je me suis contentée de couper les tiges séchées des élymes et d’autres graminées qui ornent les plates-bandes. J’y ai travaillé deux heures.

Sachant que des activités à Montréal, à Blainville et à Québec m’éloigneront de chez moi en avril, je calcule que j’ai peut-être une quinzaine de jours à ma disposition pour faire avancer mon chantier. Je m’attribue un score un peu meilleur pour mai, disons vingt jours, et un petit cinq pour juin. Cela fait quarante jours, ou quatre-vingts heures si je maintiens ma moyenne de deux heures par séance d’entretien. Je ne travaille pas vite, et il y a beaucoup à faire. Je suis peut-être, sans m’en rendre compte, encore plus minutieuse que papa !

Dans le même domaine du décompte des heures, je viens d’en passer plusieurs à couvrir mes pancartes métalliques, j’y reviendrai. Je viens aussi d’en laisser s’écouler une pendant laquelle j’ai écrit des paragraphes que j’ai supprimés. Donc, pour aujourd’hui, cela s’arrête ici.

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